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Troublé où est ton sang ?Te voilà renversé mon chéri.Tes pieds brûlent mes yeux.Ô le beau battu que tu es,sans étourdissement,
sans gravité.
Ton corps s'échappe de mon front gris, bleuté, racaille.Toi, manchot décapité, chef-d'oeuvre paresseux, délabré.Que d'adjectifs en ton sein.J'irai mordre tes hanches modèlespour hanter ton bassin,ventre jeté.Consommer la pénitence : ta peau de mâle.
Oh oui...
la consommer, te goûter,toi, talc antique à la dérive...
Intraveiné,
oubliant le sang et l'eau,
connaissant les pigments de la faille,tu seras en moi le gage de la soumission recommencée.Tu tombes comme un parfait oubli,une faute inespérée.Te voilà tanné aux couleurs de la Villa.Au zénith endormi, je lécherai tes oisillons affamés.Tombe mon chéri, tombe...Choir est si bon, si haut, si vain...Karma LeKoran
À force de démultiplier les tensions
il a fini par s'y complaire.
Ruines sans sol
Dèche sans attente Voici l'hommepetit dieu sans nerfs ni manies.Karma LeKoran
Les oraisons de la nuitée.Il n'y a pas de surface sur la lunejuste des regards portés.Karma LeKoran
Des rideaux sous l'étang.Ils captent le plancton des vignes marines,les radiales, les fonds, les niveaux de silence.Obombrer l'invisible.C'est la joie.Karma LeKoran
Sacré soleil.Il traverse la peau et la chair,taraude et banit.Thermique en mal d'aveuglement,il impose le bronzage des savoirs à venir.Karma LeKoran
100,000 attaques au creux d'un pore.100,000 attaques sous les vertèbres.100,000 attaques criées sans noms.Les éclopées, les pendues, les ravagées.C'est moi.Karma LeKoran
Que serait le ciel
l'étincelle durcie
la tache enragée ?
Karma LeKoran
la provenance de ta disparitionil y aura au creuxde nous-mêmesdes régions sourdesen perte d'odorat,une ossature émiettée.Karma LeKoran
Ne sauraSi je viens ou repars.Un seul feu Et mes flammes lécheront l'irisde ton guet.Karma LeKoran
Un vertige sur la ligne s'émeut.Il devient vestige.S'immole et prend vie.Karma LeKoran
Sans le rappel.Sans la proie.Sans le songe.Sans l'habitude.Sous l'aile froissée.La cervicale brisée.Karma LeKoran
Encore moi, triple noirceur.La ligne n'est pas le point de contact.Elle délimite ma raison, l'oubli.Karma LeKoran
Tout est faux.La vérité, le mensonge, la métaphore.Tout.Karma LeKoran
Saupoudrer l'incongru
caviarder l'élan des révoltées
l'or des Scythes
l'encens des Mages abolis.Viens, Gabriella chérie.On te racontera l'écrasementde Giotto.
Karma LeKoran
Dans un miroir sans tain
le pli des génuflexions
bonifie le reflet de la foi.
Le bluff des rédemptions
est un voeu perpétuel.
Karma LeKoran
Pensée tendueLumière captéeLes bris d'ététournoient dans la matière. Karma LeKoran
Une hérésieet c'est l'attaque,l'action.Les jugements fusent.La bêtise règne.Karma LeKoran
Ce qui tombe
n'est pas véritable.
L'horreur ne consent jamais à l'effroi.
L'étonnement seul pâlit
et les royaumes n'existent plus.
Karma LeKoran
Les petits clones à zéro
ignorent l'intérieur des cavités.
Ils soulagent la démission.
Ne se reconnaissent plus.
Ils se multiplient
pour mieux s'effacer.
Karma LeKoran
Sans le ravissement de l'étonnéel'équarrissage des conquisespoudroie mille soies tendues vers nous.Bandage princier pour menus désastres l'eau douce meurt de soif.Karma LeKoran
La petite entité terrestre s'est envolée.Où ?Là où les touchés s'immolent.Karma LeKoran
Tombent les douches de camphre.Elles défient ma tolérance.Triturent mes compas.Gaspillent ma grâce en allée.Karma LeKoran